Comment Halloween aide les enfants à affronter leurs peurs
Découvrez comment les costumes d’Halloween et les histoires effrayantes peuvent aider les enfants à affronter leurs peurs, tout en renforçant leur confiance et leur résistance émotionnelle.
Si, comme moi, vous n’avez pas grandi avec une tradition d’Halloween, cette “saison” peut vous sembler un peu bizarre, surtout en tant que parent. Vraiment, pourquoi le fait d’effrayer les enfants ou de faire exprès d’effrayer les enfants tout en mangeant des tas de bonbons ne serait-il pas la chose la plus stupide à faire ?
Et c’est exactement ce que je pensais en tant que jeune parent il y a de nombreuses années. Mais Halloween peut être une occasion précieuse pour les enfants d’apprendre à gérer des émotions telles que la peur et la colère dans un environnement sûr et ludique. Ayant vécu au Royaume-Uni pendant de nombreuses années et grâce à de nombreux amis et membres de la famille américains, mes enfants ont grandi avec cette tradition et, ensemble, nous avons appris à l’aimer.
Le port de costumes et la lecture d’histoires effrayantes peuvent aider les enfants à faire face à des sentiments forts de manière saine, en développant leur résilience émotionnelle et leur compréhension.
d’une manière saine, en renforçant la résilience émotionnelle et la compréhension.
Lorsque les enfants se déguisent en monstre ou en super-héros, ils explorent de nouvelles identités et perspectives. Cela leur permet d’affronter leurs peurs de manière contrôlée, en transformant les idées effrayantes en expériences amusantes et gérables. Par exemple, se déguiser en fantôme peut aider un enfant à affronter des peurs communes telles que l’obscurité ou les créatures imaginaires, en lui permettant de voir que ces peurs ne sont pas aussi accablantes qu’elles le paraissent. Avoir une conversation sur “l’au-delà” ou sur ce qui peut ou ne peut pas se cacher dans l’obscurité de cette manière est une opportunité que nous n’avons pas avec d’autres traditions saisonnières.
Nous aimons également lire des histoires effrayantes à cette période de l’année. La page web du Booktrust contient un excellent article sur les bienfaits de la lecture d’histoires effrayantes. Cavan Scott appelle cela “la peur avec une ceinture de sécurité“, une expression que j’adore.
Les histoires effrayantes initient les enfants au suspense et à la peur dans un contexte où ils savent qu’ils sont en sécurité. Lorsqu’ils font l’expérience de la peur à travers une histoire, ils apprennent à la reconnaître, à l’assimiler et, finalement, à se calmer. Cette pratique leur donne non seulement du courage, mais aussi l’occasion de parler de ce qui les effraie, ce qui est la première étape pour vaincre ces peurs.
Si vous avez envie de vous glisser sous une couverture avec vos enfants pendant l’une des nuits d’Halloween et de leur lire une histoire (pas si) effrayante, voici une excellente liste d’histoires à raconter et à lire aux jeunes enfants , publiée par Tiny Beans.
Et si vos enfants sont un peu plus âgés ou si vous avez envie d’une histoire effrayante, j’ai trouvé une bonne sélection sur le LitHub ici.
Halloween peut également aider les enfants à comprendre et à exprimer leur colère de manière créative. Jouer le rôle d’un personnage féroce, comme un pirate ou un guerrier, peut leur permettre d’explorer des émotions fortes en jouant à faire semblant. Il s’agit d’un exutoire socialement acceptable pour exprimer des sentiments agressifs, ce qui facilite la compréhension de ces émotions et l’apprentissage de leur gestion dans la vie réelle.
L’important est d’en parler avec eux après coup et de réfléchir à ce qu’ils ont ressenti et vécu. En fin de compte, Halloween n’est pas qu’une question de bonbons et de costumes – c’est un moyen ludique mais puissant d’enseigner aux enfants leurs émotions et de les préparer à certains des défis effrayants auxquels ils pourraient être confrontés plus tard dans la vie. En affrontant la peur dans un cadre ludique, ils peuvent développer des stratégies pour faire face aux défis de la vie réelle et apprendre qu’avoir peur ou être en colère n’est pas forcément si effrayant.
Je suis donc tout à fait favorable à ce que l’Halloween soit l’occasion d’intégrer un peu de parentalité dans l’amusement : cuisiner des pâtes noires, servir des globes oculaires (gâteaux en sucette), lire une histoire effrayante ou faire une promenade nocturne dans les bois, se déguiser en son personnage historique préféré ressuscité des morts ou en champignon vénéneux et se cacher derrière des portes pour se faire peur mutuellement.
Moins de bonbons s’il vous plaît !